Un logiciel de comptabilité pour les finances espagnoles
Le ministère des finances espagnol teste un nouveau logiciel de comptabilité
Le Ministère des finances espagnol va mener un projet-pilote appelé « terminal fiscal » qui permettra de mettre en contact les chefs d’entreprise et les professionnels avec l’administration.
Eviter la comptabilité B, ou « comptabilité en partie double » (c’est-à-dire éviter que les écritures ne soient inscrites dans deux comptes ou plus, à savoir un compte débité et un compte crédité). Voilà le défi que s’est lancé la Hacienda Foral de Gipuscoa (en Espagne) (équivalent espagnol du Ministère des finances français) qui a à cet effet mis en place le projet « terminal fiscal ». Il servira de lien entre les chefs d’entreprise et le ministère. Il s’agit d’un logiciel de comptabilité sur lequel pourront être enregistrées toutes les transactions du point de vente et qui génère une facture qui est par la suite communiquée au ministère des finances espagnol.
Helena Franco, députée espagnole, a présenté ce projet dans le cadre de la campagne pour une économie transparente qui cherche à « sensibiliser la population » à la situation actuelle de l’Espagne. Le Ministère des finances espagnol appelle les consommateurs à exiger une facture lors de leurs achats et de leurs transactions. « Il s’agit du moyen le plus efficace » a précisé Helena Franco, puisque « nous [les Espagnols] nous assurons ainsi du bon paiement des impôts ».
Isidro Esnaola, économiste espagnol, a distingué les différentes caractéristiques du système fiscal mis en place à l’intention du secteur professionnel. Les entreprises qui acceptent de participer à ce projet offrent aux consommateurs une valeur ajoutée au sein d’une économie transparente puisqu’elles s’engagent à toujours fournir une facture. Il a ajouté que l’utilisation de ce logiciel de comptabilité n’est absolument pas obligatoire.
Mise en service du logiciel de comptabilité
Ce projet-pilote débutera la première semaine de juillet avec la participation de 50 chauffeurs de taxi espagnols qui se sont portés volontaires pour tenter l’expérience. De plus, ceux qui se proposeront pour participer à ce projet pilote percevront une incitation fiscale qui consiste à une majoration des frais de 10 points.