IDM, solution d’accélération de téléchargement en attendant la 5G
A l’horizon 2020, le réseau 5G mobile devrait être fonctionnel en France. L’opérateur historique Orange a été autorisé par le régulateur des télécommunications à procéder à des premières expérimentations dans la commune de Belfort en Franche-Comté.
Multiplication de la vitesse de la 3G par 10 ou par 30
La décision de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP), valable jusqu’au 31 décembre 2016, porte sur des tests, dont l’autorité souligne qu’ils « s’inscrivent dans le cadre du programme européen 5G-PPP, un partenariat public-privé entre la Commission européenne et l’industrie des télécommunications, et plus particulièrement dans le cadre du projet mmMagic ».
Les tests doivent permettre à l’opérateur d’essayer trois bandes de fréquences distinctes : de 3600 à 3800 MHz, de 10.500 à 10.625 MHz et le dernier bloc, de 17.300 à 17.425 MHz.
Le but de l’étude est d’évaluer les conditions d’utilisation par la nouvelle norme et de rechercher des fréquences utilisables par tous les pays. Pour l’heure, ces fréquences très élevées sont délaissées par les exploitants de réseaux mobiles, mais semblent pourtant incontournables pour que la 5G fonctionne de manière optimale.
Les caractéristiques techniques de la 5G restent à définir
Peu d’informations ont filtré sur les caractéristiques techniques de la 5G, hormis sa potentielle vitesse, qui serait dix fois, voire trente fois supérieure à celle de la norme 4G LTE, déjà plébiscitée pour son très haut débit (environ 100 Mbits/s). Si ces prévisions se confirment, télécharger un fichier de 1 Go prendrait moins d’une seconde.
Ces caractéristiques devraient être finalisées entre fin 2017 et mi-2019, pour permettre une commercialisation fin 2019 (la date prévue par Orange pour le lancement de son service) ou début 2020.
Cette évolution devient indispensable pour assurer l’adaptation des réseaux mobiles à celle du monde numérique : explosion de l’Internet des objets et des flux de données, écoute de musique en haute résolution, visionnage de films en 4K en streaming, etc. Autant d’usages de plus en plus courants qui requièrent des débits élevés.
Le droit à l’expérimentation n’est pas gratuit. Pour toute la période, Orange doit débourser 35.942 € au titre de redevance domaniale pour pouvoir travailler sur les fréquences précitées, auxquels s’ajoutent 50 € de redevance de gestion. La société s’engage par ailleurs à remettre son rapport détaillé au plus tard trois mois après la fin de l’expérimentation.
IDM, solution d’accélération de téléchargement en attendant la 5G
D’ici l’arrivée de la 5G, pour minimiser le temps de téléchargement de tous les fichiers, même les plus volumineux, il est préférable de recourir à un gestionnaire et un accélérateur de téléchargement comme IDM (Internet Download Manager).
Ses avantages sont multiples : temps de téléchargement divisé par 5, création d’une liste pour éviter de traiter plusieurs fichiers un par un, reprise automatique de la tâche à l’endroit d’une éventuelle interruption, par exemple en cas de coupure de connexion.
Bien que l’offre en la matière soit large en matière de logiciel de téléchargement, IDM, qui allège la tâche de l’utilisateur et réduit considérablement le volume de données consommé, s’impose comme la référence sur le marché à l’heure actuelle.