Les tarifs Cloud de Microsoft incluant Office vont augmenter
Les utilisateurs des services Cloud de Microsoft sont prévenus : au 1er août, la compagnie va appliquer un barème en hausse. Sont concernés par cette revue, Azure, Microsoft Office 365, CRM Online et Enterprise Mobility Suite (EMS).
Hausse des prix du Cloud de Microsoft dès le 1er août
La forte concurrence qui règne sur le secteur ne fait pas peur à Microsoft. Alors que les fournisseurs de services Cloud se multiplient et se livrent une guerre des prix sans merci, l’un des leaders du marché mondial annonce une augmentation tarifaire pour les entreprises de la zone euro, du Danemark, de Norvège, de Suède, d’Australie et du Canada.
Dès fin juin de fortes rumeurs circulaient concernant Azure avec une progression de 11 % et 13 % respectivement pour les clients européens et ceux du reste du monde. Il y a quelques jours, la firme de Redmond déclarait qu’en plus des services d’infrastructure, d’autres prestations en ligne seraient concernées.
Selon un représentant de l’éditeur, cette revalorisation périodique destinée à un alignement « raisonnable avec les marchés de l’Europe et de la région AELE » serait en partie imposée par les fluctuations de change et par la valeur ajoutée que Microsoft apporte sur un secteur en plein essor.
Aucun chiffre n’a été officiellement communiqué, mais le blogueur Aidan Finn avance des valeurs : Office 365 reviendrait ainsi 8 à 10 % plus cher, tandis que les prix de CRM Online et Microsoft Office 365 progresseraient de 10 %, et jusqu’à 36 % pour EMS.
Par ailleurs, la nouvelle grille de Microsoft ne se limitera pas aux services Cloud. Du fait d’une majoration de 13 % des client-access licensing (CAL), les logiciels installés (« on-premise ») reviendront également plus cher aux firmes qui s’en servent à partir du 1er août.
Qui sera affecté par les hausses de prix ?
Tous les utilisateurs ne seront pas touchés par la hausse. Elles visent essentiellement les nouveaux contrats et les renouvèlements, mais épargneront les accords annuels de licence, les conventions de souscription d’entreprise ou signées pour le serveur Azure ainsi que les autres accords en cours.
Les spécialistes conseillent une autre stratégie pour limiter le montant à décaisser : acheter Office 365 au cours actuel et d’utiliser les clés d’activation pour le nouveau service plus tard.
Si les utilisateurs des produits Microsoft n’auront pas d’autre choix que de se plier à cette hausse, beaucoup déplorent l’impossibilité de choisir de simplement rester à la version actuelle pour éviter de payer plus. D’autant que la plupart des éditeurs maintiennent leurs prix, améliorations de services ou non.